Au programme ce soir, « Question pour un puceron ».

Au programme ce soir, «Question pour un puceron».


J’aménage mon jardin avec HortusBox

Au programme ce soir, « Question pour un puceron ».
Attention concentration !
 Je suis un petit insecte suceur de sève. Je fais partie de la grande famille des aphidoidea. Je vis principalement du printemps à l’automne. J’aime me repaitre de plantes vulnérables. 
Je leur cause déformationdessèchementchute de feuillage et autres calamités. Je favorise l’apparition de la fumagine, un champignon noir. Mes prédateurs naturels sont les coccinelles et les guêpes. Je suis, je suis ? Le puceron !
Comme l’a si bien présenté Julien, le puceron est un petit insecte qui fait de gros dégâts dans nos jardins. Ces petites bestioles mènent la vie dure à nos plus belles fleurs et nos potagers. Qu’à cela ne tienne ! Nous avons concocté une recette anti-puceron aux petits oignons.

Je suis vert, noir ou laineux. Je suis attirée par différentes plantes. Je suis, je suis ? L’une des 800 variétés de pucerons.

Hé oui, on en apprend tous les jours grâce à « Question pour un puceron » ! Chacune a sa petite préférence en termes de fruits, de légumes ou encore de fleurs. Avant de se lancer dans une contre-attaque sanglante, il est judicieux de discerner à quelle famille peuvent bien appartenir ceux de votre jardin.
Rassurez-vous, nous n’avons pas répertorié les 800 espèces (nous n’avons pas eu le temps, ni le courage), seulement les plus communes :

  • Le puceron noir : il a tendance à attaquer les cerisiers et les merisiers. C’est souvent le responsable de la « fumagine ». Sa toxine pousse les feuilles de ces arbres à s’enrouler sur elles-mêmes.
  • Le puceron vert : principalement présent au printemps et en été, son péché mignon, c’est le rosier et les arbres fruitiers.
  • Le puceron jaune : celui-ci profite de votre jardin du printemps à l’automne. Il dévora avec amour vos lauriers roses, vos groseilliers et vos fraisiers. On le repère au jaunissement et au dessèchement des feuilles.
  • Le puceron lanigère : c’est un très grand fan des pommiers et des poiriers. On l’appelle également le puceron laineux, car il a tendance à laisser sur les végétaux, une trainée semblable à de la laine.

Au programme ce soir, « Question pour un puceron ».

  • Le puceron cendré : loin du héron cendré, ce puceron est connu pour s’attaquer aux pommiers. Sa saison préférée reste l’été. Sa mission ? Affaiblir vos fleurs et leurs feuilles.
  • Le puceron farineux : grand fervent d’arbres fruitiers à noyau, il sévit du printemps à l’automne.
  • Le puceron des racines : moins connu, il établit domicile dans les peupliers noirs. On le trouve également sur les plantes ornementales et quelques légumes. On reconnait leur patte au flétrissement et à la mort des racines de la plante.


J’aménage mon jardin en 3D

Nous sommes des moyens naturels pour lutter contre les pucerons ? Nous sommes, nous sommes ? Les conseils HortusBox !

Evidemment, lutter chimiquement contre les pucerons est plutôt efficace, mais reste toutefois dangereux pour la santé. Au-delà de vous faire du mal, vous ferez bobos à la biodiversité de vos espaces et polluerez inévitablement vos sols.

Disséminer des prédateurs naturels

La plus grande consommatrice de pucerons est la coccinelle« La bête à bon Dieu », comme on l’appelle également, peut attraper jusqu’à 50 pucerons par jour, à condition de ne pas utiliser d’insecticides. Les guêpes ou autres petites bêtes ailées sont également friands de nos amis.

Utiliser des insecticides naturels

Il existe de multiples décoctions et purin qui vous aideront à lutter contre les pucerons.

  • Décoction de tanaisie (plante aux effets bénéfiques pour la digestion des êtres humains).
  • Purin de rue, de fougère, d’ortie, de sureau ou de tomate.
  • Infusion d’ail ou d’oignon.

Traiter les plantes au savon

Au programme ce soir, « Question pour un puceron ».
• Le savon noir : veillez à choisir un savon noir adapté au jardinage. Il vous permettra de lutter efficacement contre les larves et permettra de nettoyer les feuilles contaminées par les toxines des pucerons. Il se dilue dans l’eau tiède avant son utilisation.
• Le savon de Marseille : il possède des propriétés similaires au savon noir. A l’état solide, ce savon peut être râpé et dissout dans l’eau avant utilisation.

Favoriser les odeurs fortes

Au programme ce soir, « Question pour un puceron ».
Pourquoi ne pas agresser les naseaux de ces bestioles avec des plantes aromatiques telles que la lavande, la sauge, la menthe, le thym ou encore l’aneth. Vous pouvez également miser sur des plantes telles que l’ail, la tanaisie et les œillets d’Inde. Ces plantes sont des répulsifs naturels efficaces contre les pucerons.

Autres remèdes de grand-mère

  • Le liquide vaisselle : efficace, mais à petite dose, il peut être néfaste pour le sol. Misez sur un liquide vaisselle bio ou fabriquez le vous-même.
  • Le vinaigre blanc: c’est un répulsif multitâche qui dilué dans l’eau, s’asperge sur les espaces contaminés.
  • La fécule de pomme de terre : cette dernière a pour effet d’étouffer les pucerons. Diluez-la dans de l’eau chaude avec un peu de liquide vaisselle (toujours bio). Pulvérisez le tout sur vos plantes.
  • Le marc de café : c’est un traitement universel contre de nombreux nuisibles (limaces, escargots, fourmis …) et notamment contre les pucerons. Répandez-le au pied de vos plantes pour les protéger.
  • Les pépins de pamplemousse : insolites mais efficaces, ils font fuir les pucerons. L’huile essentielle peut également traiter vos plantes malades.

Pour toutes les personnes sceptiques sur l’efficacité de certains de ces traitements naturels, nous vous conseillons de vous tourner vers les produits vendus en jardinerie. Préférez-les avec une base naturelle et certifiée utilisable en Agriculture Biologique.

Vous avez toutes les cartes en main désormais, place au jeu !
Ah oui oui oui, Léa de Chez HortusBox.


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