Comment opérer une « transplantation de plantes » sans se planter ?

Comment opérer une « transplantation de plantes » sans se planter ?


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Au printemps naissant, vous avez replanté votre plus beau rosier. Devenu grand et volumineux, il a fallu lui proposer un environnement plus adapté que son petit pot initial. Mais voilà, juin est là et la pauvre Rosie semble dépérir. Elle a peut-être été victime d’un « choc de transplantation ». Rien à voir avec le domaine médical, vous pouvez reposer ce scalpel. Pas besoin d’être Gregory House ou Meredith Grey pour s’occuper de ce patient en détresse. Commençons simplement par le commencement.

Le choc de transplantation : qu’est-ce que c’est ?

Evitons les explications scientifiques compliquées et disons juste qu’il s’agit d’un processus biologique. On l’appelle également le stress hydrique, cela signifie qu’elle n’arrivera plus à absorber assez d’eau par ses racines. Cela survient souvent après qu’une plante ait été rempotée. Cette dernière n’avait pas un système racinaire assez développé pour supporter le changementPaix à son âme.

Si les racines sont un peu trop titillées ou endommagées, le choc est presque inévitable. Votre plante chérie décide alors de vous le faire comprendre. Elle peut le manifester de plusieurs façons possibles :

Comment opérer une « transplantation de plantes » sans se planter ?

  • La plante se flétrit à vue d’œil.
  • Les feuilles se teintent de jaunes ou de marrons sur les extrémités.
  • Les feuilles s’enroulent sur elles-mêmes.
  • Les feuilles sont plus petites ou chutent tout simplement.
  • La croissance de la plante est en stand-by voire complètement arrêtée.

Comment éviter un tel choc ?

Pour éviter ce carnage, il faut bien évidemment veiller à traiter la plante comme une reine. Bien qu’il soit quasiment impossible de la garder zen à 100%, on peut toutefois limiter son stress.

On commence par préparer un accueil douillet dans son nouvel environnement. On place idéalement une couche de billes d’argile pour le drainage puis on recouvre d’un substrat. C’est au tour de la plante de faire son entrée. Evidemment, on la manipule avec précaution et délicatesse, on ne maltraite pas la motte racinaire.

Comment opérer une « transplantation de plantes » sans se planter ?

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N.B : si celle-ci ne semble pas vouloir quitter son pot d’origine, on ne résout rien par la violence. Il arrive que le système racinaire soit emmêlé sur lui-même. Dans ce cas, enfilez vos gants, préparez un bloc et lacérez ce nid de nœuds. Vous sauverez ainsi votre protégé à long terme, d’un étouffement.

Ensuite, il est conseillé de retirer une partie de la motte racinaire. Oui, on vient de vous dire de ne pas stresser ses racines, quelle ironie ! Croyez-nous, cela lui sera bénéfique et la poussera à développer de nouvelles racines. Une fois placée correctement dans son nouveau loft tout confort, on remplit le tout de terreau.

Enfin, souvenez-vous, le choc est un stress hydrique. Il faut donc impérativement arroser la plante pour lui permettre d’absorber de l’eau après ce rempotage sauvage. On évite d’avoir la main trop lourde sur l’arrosoir, on ne voudrait pas qu’elle meurt noyée. On préfère prévenir que guérir.

Comment opérer une « transplantation de plantes » sans se planter ?

Les petits + en vrac de nos experts

  • L’engrais permet de favoriser l’enracinement. Misez sur un engrais riche en phosphore, cela aidera à diminuer le choc de transplantation.
  • Si vous déplacez une plante qui était en plein sol, pensez en premier lieu, à tailler le tiers de sa cime pour compenser la perte de racines et éviter le choc de transplantation.
  • Choisissez le bon moment pour faire le changement. On évite les temps chaud et sec ou très froid. En d’autres termes, préférez le printemps et l’automne pour vos rempotages que l’été ou l’hiver.
  • Privilégiez les pots biodégradables quand cela est possible. Ces derniers permettront de ne pas brusquer la plantounette.
  • L’utilisation d’un tuteur limitera la prise au vent et évitera à la plante de briser ses radicelles (racines secondaires) en formation.
  • Effectuez la transplantation quand vous voyez que votre plante est assez forte pour le supporter et s’en remettre.

Comment opérer une « transplantation de plantes » sans se planter ?

A noter qu’il y a moins de risque avec une plante en dormance (plante qu’on a cessé d’arroser et qu’on conserve dans un endroit frais, sombre ou éclairé).

Vous avez désormais toutes les clés pour reconnaître un choc de transplantation et intervenir ! Enfilez vos gants et votre charlotte, il est l’heure d’injecter du terreau en intraveineuse.

C’est pas tout mais on prend racine, Léa de Chez Hortusbox.


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